Ex-marine, désabusé et déprimé depuis son retour du Moyen Orient, Edgar survit en évitant de se poser trop de questions. Son passé est plus sombre que l’arabica dont il s’abreuve en attendant les éventuels clients de son cabinet d’avocat. Leur absence reflète le vide de son existence. Il s’en moque. Edgar aime l’art et la beauté, les cigarillos et les galeries d’art. Il pense que son destin l’attend dans l’ennui d’une ville de retraités siliconés de Floride mais il a tort. Un tueur froid et déterminé possède une valeur inestimable aux regards de certains.