En 2005, le docteur Philippe Charlier, paléopathologiste, avait analysé les restes d’Agnès Sorel et était arrivé à la conclusion qu’elle avait été empoisonnée au mercure. Nous sommes au XVe siècle, une vingtaine d’années après l’épopée de Jeanne d’Arc ; Charles VII, le Victorieux, le Bien servi, est le premier roi à avoir une maîtresse officielle qui fut d’ailleurs, par l’une de ses filles, l’ancêtre des Bourbons. Luc Portier et Henri Bontemps ont voulu connaître l’identité de l’auteur du crime. Leur ouvrage Qui a tué Agnès Sorel ? respecte scrupuleusement les faits et les mentalités de l’époque, tout en intégrant les résultats des recherches récentes, historiques et scientifiques.

Une véritable enquête policière menée six siècles après les faits et qui jette, en même temps, un éclairage cru sur les intrigues pas toujours édifiantes de la vie à la cour royale (287 pages,14 € Pavillon Noir, une marque de Corsaire Éditions.