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La Rép du Centre : L'Épilogue du projet éditorial mené à la bibliothèque des Jacobins à Fleury-les-Aubrais
Par Administrateur réseau le lundi 19 juin 2017, 11:22 - LA PRESSE EN PARLE...
Le Berry républicain : Luc FORI à la Poterne
Par Administrateur réseau le vendredi 9 juin 2017, 17:20 - LA PRESSE EN PARLE...
http://www.yozone.fr : Le Ventoux pour témoin
Par Administrateur réseau le vendredi 9 juin 2017, 17:09 - LA PRESSE EN PARLE...
Au pied du Mont Ventoux, le corps sans vie de Bruno Moustiès, fils d’un grand propriétaire viticole, est trouvé à côté du mur de la peste. Le soleil tape dur quand le commissaire Boistôt arrive en compagnie de Wyvine et Joseph Marnay. Le commissaire Roustagnou les accueille sur place et leur présente l’affaire. Pour la police locale, les coupables sont tout désignés : les frères de Faïqa, la petite amie de Bruno, voyaient cette fréquentation d’un mauvais œil et le plus jeune est déjà connu des forces de l’ordre.
Reste à la fine équipe à faire toute la lumière sur ce meurtre, sans céder aux pressions exercées.
Robert Reumont est un universitaire belge agrégé de philosophie romane. Il est né à Charleroi et habite Fleurus. Avec la série « In Vino Veritas », dont « Le Ventoux pour témoin » constitue le sixième tome, il met en avant le terroir français, aussi bien par sa gastronomie que par son secteur viticole.
Pour ce faire, il a constitué une fine équipe : Placide Boistôt, bon vivant, Wyvine, une femme sculpturale aimant le soleil et s’affichant dans des tenues faisant tourner les têtes, et Joseph, toujours prêt à rendre service mais aussi décrit comme un champion en orthogaffe. Dès qu’une affaire touche au domaine du vin, l’OENO (Office des enquêtes nationales Œnologiques) est appelé, chacun de ses membres sait apprécier les plaisirs de la vie autour d’un bonne table et ils ne se définissent pas comme des collègues mais comme des amis. Voilà le genre d’enquêteurs auxquels les lecteurs sont rarement confrontés.
Ces trois-là ne font rien comme les autres et, une fois en Provence, ils ne logent pas à l’hôtel mais chez une connaissance de Placide, Marina, qui les accueille les bras ouverts et s’active devant les fourneaux pour les régaler. Chaque repas chez elle ressemble à un plaisir des sens que les trois savent apprécier à leur juste valeur. « Le Ventoux pour témoin » est ainsi jalonné d’étapes culinaires, gustatives... à contenter les plus grands épicuriens. En plus du soleil provençal qui tape dur et incite à la sieste journalière, l’humour est aussi de la partie. Joseph répare tout ce qui ne fonctionne pas bien mais les résultats ne sont pas forcément à la hauteur. Wyvine n’a pas la langue ni les mains dans les poches quand on lui manque de respect. Elle est bien loin de la bimbo que beaucoup voient en elle. Et Placide semble dans son monde ponctué de son juron « Vin dieu, divin vin ». Lors d’une mission de confiance en compagnie de Roustagnou, ils montrent toute leur capacité à la remplir. Et bien sûr, l’accent du coin et le parler des jeunes rebelles apportent un relief certain aux dialogues et une part de dérision.
Pour un œil extérieur, les trois s’apparentent presque à une équipe de bras cassés, mais ils n’en ont cure. Qu’importent les apparences, du moment que la vérité éclate. Là, ils vont contre vents et marées, les préjugés sont tenaces et les frères de Faïqa du fait de leurs origines maghrébines font de parfaits coupables. Pourquoi chercher plus loin, alors que tout les accuse ? Parce que Placide, Wyvine et Joseph qui suit le mouvement obéissent à leurs intuitions et n’hésitent pas à insister lourdement. Ils n’aiment pas l’intolérance et Placide s’insurge plus d’une fois contre celle des religions. Il est attaché à la culture française, la défend à sa manière un peu exubérante, devant parfois être recadré par Wyvine, d’un naturel très ouvert.
L’enquête semble stagner et quand les fils se dénouent, sa résolution s’accélère et apporte une lumière pour le moins inquiétante et inattendue. Les non-dits, les mystères ont indiqué à Placide la voie et lui ont donné des sujets de réflexion mais l’horrible réalité s’est petit-à-petit révélée. J’avoue que je ne m’attendais pas à une conclusion aussi bien vue, comme quoi Robert Reumont trompe son monde comme le trio de policiers.
Toutefois « Le Ventoux pour témoin » n’est pas exempt de menus défauts. Il y a quelques fautes grossières dans le texte (par ex : « Après » écrit « À près ») jusqu’au dos du livre arborant le titre « Le Ventous pour témoin » ! Et puis il y a une bizarrerie qui m’a dérangé à chaque fois que je l’ai rencontrée : l’utilisation du « je » pour Placide, alors que mettre tout le monde sur le même plan aurait été plus logique. Cela ne se remarque pas toujours, car le récit n’est pas forcément raconté du point de vue de Placide, comme aurait pu le laisser supposer l’emploi de la première personne. Il faut un temps d’adaptation pour assimiler ce fait.
« Le Ventoux pour témoin » offre aux lecteurs un voyage en très agréable compagnie. Une belle occasion de découvrir cet endroit de Provence et ses spécialités, tout en évoquant Camus, Rabelais... L’humour côtoie une épouvantable réalité, la méfiance et les préjugés prennent en général le pas sur la tolérance, les apparences sont souvent trompeuses...
Robert Reumont signe là une série aux enquêteurs des plus sympathiques, de bons vivants avec qui il est agréable de partager une tablée. De plus, ils sont efficaces à leur manière et il fallait de la subtilité, de l’observation et de la culture, mais aussi de l’indépendance pour ne pas dire de la désobéissance, pour trouver les coupables du meurtre de Bruno Moustiès.
Une belle surprise !
Francois Schnebelen
email-gourmand.com : Le Ventoux pour témoin
Par Administrateur réseau le mardi 6 juin 2017, 17:26 - LA PRESSE EN PARLE...
Nos romans policiers en vente 13, rue de l'école polytechnique Paris 5e
Par Administrateur réseau le jeudi 1 juin 2017, 23:44 - LA PRESSE EN PARLE...
http://www.yozone.fr : De Sucre et de sang de Pascal GRAND
Par Administrateur réseau le samedi 27 mai 2017, 13:22 - LA PRESSE EN PARLE...
Pascal Grand signe là un polar historique très prenant. Son personnage central, à la pointe dans les débuts de la médecine légale, à la répartie facile mais affichant des blessures internes, gagne la sympathie des lecteurs. Et ce qui ne gâche rien, d’autres intervenants augmentent encore l’attrait de ce roman. Autre point fort : le contexte de l’époque avec Orléans, le commerce du sucre, la navigation sur la Loire qui enrichissent vraiment l’ensemble. Une fois la dernière page lue, se dégage une impression de s’être distrait tout en s’étant instruit de belle manière. Et personnellement, j’aimerais bien retrouver cet univers et ses personnages dans d’autres romans.
« De sucre et de sang » annonce la couleur, tout n’est pas blanc, le rouge du sang entache souvent ce commerce. Une très belle surprise !
http://abcpolar.over-blog.com/
Par Administrateur réseau le mercredi 24 mai 2017, 14:10 - LA PRESSE EN PARLE...
http://www.action-suspense.com Robert REUMONT : Le Ventoux pour témoin, Un polar très sympathique.
Par Administrateur réseau le mercredi 24 mai 2017, 14:02 - LA PRESSE EN PARLE...
Le commissaire Placide Boistôt est un policier de l’OENO, l’Office Nationale des Enquêtes Œnologiques, brigade basée à Chinon. Il a pour adjoint Joseph Marnay, garçon qui a bon cœur mais qui se montre parfois gaffeur, surtout quand il entreprend quelque bricolage. Celle que l’on remarque le plus auprès de Boistôt, c’est Wyvine. Totalement décomplexée, cette collaboratrice du policier s’affiche toujours dans des tenues ultra-légères. Ce qui n’est pas sans provoquer le regard des hommes, et la jalousie de nombreuses femmes. Un trio qui s’accorde parfaitement, car ce sont tous trois des "bons vivants", appréciant les vins et la cuisine de terroir. Il s’agit également d’enquêteurs diplomates et psychologues, donc fort efficaces. Mais si une situation se dégrade, ils peuvent s’avérer percutants.
C’est dans le Vaucluse que les entraîne un curieux meurtre. On a retrouvé le cadavre de Bruno Moustiès, vingt-et-un ans, dans un endroit isolé sur les pentes du mont Ventoux. Ce fils d’un couple de viticulteurs aisés a été massacré par son assassin. On peut s’interroger sur l’endroit où le corps a été déposé, près du Mur de la Peste. Récemment réhabilité, ce mur historique constitua une forme de frontière. Toutefois, les habitants de la région ne semblent guère s’intéresser à ce site. Le commissaire Roustagnou, un pur provençal, est chargé de l’affaire. Avec son adjointe, la froide lieutenante Cessidia Guivrini, ils n’ont pas vraiment avancé depuis le crime. Quant aux parents Moustiès, à l’attitude hautaine, ils évoquent bien des rivalités entre viticulteurs, mais apparaissent plutôt insensibles.
Le Figaroscope : Le Ventoux pour témoin
Par Administrateur réseau le lundi 22 mai 2017, 14:14 - LA PRESSE EN PARLE...
Le Ventoux pour témoin : Polars pourpres
Par Administrateur réseau le lundi 8 mai 2017, 13:14 - LA PRESSE EN PARLE...
Stud : De Sucre et de sang par Pascal GRAND
Par Administrateur réseau le vendredi 5 mai 2017, 14:10 - LA PRESSE EN PARLE...
La République du Centre : Un polar dans l'Orléans du XVIIIe siècle
Par Administrateur réseau le mercredi 3 mai 2017, 09:48 - LA PRESSE EN PARLE...
Loiret magazine : Vade retro Satanas
Par Administrateur réseau le lundi 1 mai 2017, 18:18 - LA PRESSE EN PARLE...
http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/ Pas facile de vivre avec une femme qui rentrée de couches vous vire de la sienne !
Par Administrateur réseau le jeudi 27 avril 2017, 21:32 - LA PRESSE EN PARLE...
C'est l'expérience que vit William Carvault, ancien policier reconverti comme agent immobilier à Bourges. Faut dire que Heike, sa compagne et commissaire de police quand même, ne s'occupait plus que de leurs fils, et William n'avait pas apprécié d'être délaissé. Alors il était allé voir ailleurs si l'herbe était plus tendre comme le signale le diction qui affirme que changement de pâturage réjouit les veaux. Il s'est trouvé une petite maison en face d'un immeuble allongé comme une barre énergétique.
Tout commence à cause d'un individu guère courtois qui a frôlé la veille son véhicule, a pulvérisé son rétroviseur, sans laisser de coordonnées. Un mec normal quoi. William est abordé par Youssef, un jeune Sarrazin habitant en face de chez lui, qui lui dit qu'il a vu l'accrochage se produire et qu'avec son copain Ahmed ils ont voulu courir derrière le véhicule fautif et que tout ce qu'ils ont réussi à faire c'est de relever le numéro d'immatriculation. Un bon point pour les deux jeunes. Après avoir réglé son problème de rétroviseur, William regarde derrière lui et se rend compte qu'il est toujours amoureux d'Heike. Mais la commissaire de police n'est pas prête à partager sa couche et il n'a plus qu'à attendre que les événements se tassent.
Le lendemain, Youssef vient voir William chez lui, et après quelques palabres tournant autour du rétroviseur, il s'apprête à lui demander quelque chose lorsque Heike s'invite. L'entretien est reporté au lendemain mais ce que lui montre Heike n'est pas piqué des vers, comme dirait le poète.
Elle est en possession d'une clé USB et au visionnage de celle-ci, les cheveux se dressent sur la tête de William. L'assassinat, filmé en direct par le tueur, d'une jeune femme par strangulation à l'aide d'une corde. Le corps a été retrouvé dans une chambre appartenant à une chaîne hôtelière.
Revenons au rendez-vous de William avec Youssef dans la barre en phase de délabrement en face de sa petite maison. Youssef vit avec Djamila, et ils sont inquiets. Le frère de Djamila a disparu et il semblerait que le gamin, Mourad, soit parti pour le Djihad. Un petit film posté sur Youtube montre l'adolescent en compagnie d'un camarade enturbanné dont seuls les yeux sont apparents. Mourad porte une pancarte sur ses genoux sur laquelle est inscrit Mort aux Infidèles, tandis que son compagnon brandit un fusil d'assaut.
Alors William rencontre les parents de Mourad, dont Farid le père pratiquant mais pas intégriste, puis un imam recruteur du nom d'El Zarbi, lequel est effectivement un peu bizarre. Un accrochage oppose l'imam à Farid qui lui tend une photo représentant son gamin. William s'aperçoit qu'El Zarbi n'est pas un Arabe bon teint, mais un Européen converti maniant mal la langue de Khaled. William, assisté de son ami Roger (prononcez Rodgeur comme pour Federer mais qu'il ne faut pas prononcer Fait d'erreur, je sais c'est compliqué), piste El Zarbi, encore plus bizarre qu'il pensait et parvient à lui arracher quelques révélations. El Zarbi reconnait sur la photo l'édifice qui se dresse en arrière-plan. Il s'agit d'une centrale électrique située près de Bruxelles.
Et tandis qu'Heike poursuit l'étrangleur de jeunes femmes, William et Roger (prononcez Rodgeur...) se rendent à Bruxelles, et leur enquête n'est pas véritablement de la petite bière.
Avec un ton résolument humoristique, Luc Fori nous emmène de Bourges à Bruxelles puis retour à Bourges, pour une double enquête, qui bientôt n'en fera qu'une.
Mais cet humour, doux-amer, est tempéré, car si l'on peut rire de tout, certaines limites sont difficilement franchissables. Et dans les moments cruciaux, Luc Fori reprend un ton grave, en phase avec les situations.
Ce roman est composé d'événements qui ont réellement eu lieu, comme l'attaque de Charlie Hebdo, mais ils ne servent que de supports à une histoire plus personnelle, celle de la famille de Mourad. Et l'auteur sait faire la différence entre véritables adeptes d'une religion, et les intégristes qui sont aveuglés ou qui ne sont que des arnaqueurs et des charlatans.
Luc Fori construit son récit sur la lame du rasoir, sachant se montrer railleur, tendre, léger, décalé, humoristique ou grave, et offrant un épilogue en pied de nez à la société qui voudrait que tout soit blanc ou noir, mais jamais en demi-teinte.
Mais on vibre également aux aventures de William, et de Roger bien sûr le brave copain qui se montre un peu soupe au lait et vindicatif parfois, ainsi que des relations entre l'agent immobilier qui n'est pas immobile et de sa commissaire de police de compagne, ou ex-compagne, et de leurs relations en dents de scie. William ne se montre pas toujours à la hauteur dans sa nouvelle fonction de père, mais c'est aussi un apprentissage de la vie. Il faut savoir assumer.
L'oncle Paul aime Vade retro Satanas
Par Administrateur réseau le jeudi 27 avril 2017, 19:22 - LA PRESSE EN PARLE...
LA TRIBUNE HEBD’O ORLÉANS : Un roman historique à Orléans
Par Administrateur réseau le mercredi 26 avril 2017, 14:10 - LA PRESSE EN PARLE...
Les Tigres ne crachent pas le morceau sur https://polar.zonelivre.fr/
Par Administrateur réseau le samedi 22 avril 2017, 19:19 - LA PRESSE EN PARLE...
https://polar.zonelivre.fr/pascal-grand-de-sucre-de-sang/
Par Administrateur réseau le samedi 22 avril 2017, 09:53 - LA PRESSE EN PARLE...
Le Club du roman historique : De Sucre et de sang
Par Administrateur réseau le mardi 18 avril 2017, 14:21 - LA PRESSE EN PARLE...
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