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Berry Républicain : Luc FORI à Vierzon
Par Administrateur réseau le dimanche 26 mars 2017, 11:08 - LA PRESSE EN PARLE...
Paul Maugendre sur Les Lectures de l’Oncle Paul : Michel MAISONNEUVE Les Tigres ne crachent pas le morceau. Quitte à en avoir une indigestion...
Par Administrateur réseau le samedi 25 mars 2017, 16:15 - LA PRESSE EN PARLE...
Promis juré, ils ne diront pas qui leur a refilé de la viande fraîche pour leur petit-déjeuner. Car un bon morceau de dompteur, cela ne se refuse, quelle que soit la main qui les a nourrit.
Et Maurice Truche, l'un des employés du cirque Pantaleoni n'en revient pas. Il peut remballer ses gamelles, les trois tigres, Pim, Pam et Poum n'en auront pas besoin, pour le moment. Et Pam, la tigresse, qui ose jouer avec la tête d'Hildeberg, le défunt dompteur ! Il n'y a plus de respect.
Raoul Babinetti, le mari et associé de Giulietta Pantaleoni, la patronne et héritière de ce petit cirque actuellement basé dans l'enceinte de l'hippodrome de Pont-de-Vivaux à Marseille, ne peut que regretter la défection du clou du spectacle. Pis, il faut prévenir la police, qui va enquêter, et peut-être mettre les jours du chapiteau en danger.
Toutefois, le légiste leur apprend une bonne nouvelle, les tigres ne sont pas fautifs. Ils ont simplement profité de l'aubaine. En effet, après avoir procédé à l'examen du morceau avec lequel jouait Pam, il découvre un trou parfaitement circulaire au dessus de la glotte. Et à moins de posséder un tournevis ou quelque objet similaire, un tigre n'a pu perforer délibérément, ou non, la trachée du pauvre Hildeberg qui ne pourra dénoncer son agresseur.
Malgré tout, le spectacle doit continuer, la survie du cirque Pantaleoni en dépend. Car, même si les artistes ne sont guère nombreux, Raoul ne peut se résoudre à les congédier. D'ailleurs où iraient-ils, personne n'embauche. Raoul s'envoie en l'air comme homme-canon, mais il ne peut assurer le spectacle seul. Parmi les artistes qui composent sa petit troupe, citons en premier la belle, la superbe, l'ébouriffante, la grande Miléna (ce n'est pas moi qui le dis mais Raoul qui la présente ainsi), l'écuyère, l'Amazone (ne vous trompez pas d'adresse !) venue de Hongrie et qui avec ses deux frères, Vlad et Andrès, assure un excellent spectacle de voltige.
Ensuite la jeune Perle de Rosée en Jade Précieux, acrobate-jongleuse-contorsionniste, d'origine peut-être chinoise. Ne chinoisons pas. Et enfin, pour clore la partie féminine, Alice, la benjamine, dix ans et demi, tireuse de cartes, fille d'illusionniste, dresseuse de crickets, ces charmants insectes auxquels elle apprend à faire du trapèze, d'origine Rom probablement.
Chez les hommes, bon d'accord, exit le dompteur. Mais il reste toutefois Bibi le clown et Mitchum l'illusionniste, dont ce n'est pas le véritable patronyme mais est ainsi surnommé à cause de sa ressemblance vestimentaire avec l'acteur dans le rôle de Marlowe. Plus les deux monteurs de chapiteau et hommes de main, Truche dont nous avons déjà fait la connaissance dans des conditions pénibles et dramatiques, et Gaétan Noulet.
Ne possédant, plus par la force des événements, de dompteur, de montreur animalier, Raoul pense alors à son vieux copains Dachi El Ahmed, prof de langues orientales, dénoueur d'intrigues occasionnel, rêveur et sage, adepte de la culture orientale.
Dachi accepte de monter un numéro avec le cobra qui se morfond tout seul dans son vivarium, non sans appréhension, on le comprend. Et son amie-amante Léda la Grecque, infirmière de son état, n'apprécie pas du tout cette nouvelle activité. Toutefois elle démontrera par la suite qu'elle est femme à poigne. Dachi, le soufi, requiert également les services de son ami Grook, profession journaliste.
Tandis que Sammartino, le policier chargé de l'enquête s'empêtre parmi les présumés coupables, c'est une mode, Dachi lui aussi se lance dans l'aventure, fouillant dans le passé de chacun des protagonistes. Car chacun d'eux possède son armoire à balais dans lequel il range des cadavres, des accrocs avec la justice, ou de petites déviances. Ainsi, non je ne vous en dévoilerai pas plus, Bibi, l'alcoolique et joueur invétéré, qui doit de l'argent à des camarades de jeu qui le tannent pour qu'il règle ses dettes.
Ce roman dont l'enquête est nébuleuse, pour Dachi mais pas pour le lecteur, comporte quelques belles scènes d'action. Par exemple lorsque Léda se frotte aux tigres, habillée en dompteuse (dommage qu'elle ne se soit pas laissée prendre en photo) ou lorsque Dachi poursuit une voiture à dos de dromadaire. Mais c'est également une incursion vivante dans le quotidien des circassiens, et des problèmes que ces gens du voyage peuvent rencontrer dans leur travail et dans la vie courante.
Mais ce n'est pas tout, l'auteur se fait un petit plaisir en incluant dans son texte, outre des citations d'Omar Khayyâm, par le truchement des conversations et des pensées de Dachi, des bribes extraites de l'œuvre de Shakespeare et de Baudelaire dans la bouche de Mitchum l'illusionniste qui a perdu beaucoup de ses illusions et se révèle plus humain que son attitude pourrait le laisser penser.
Un bon roman qui nous ouvre de belles perspectives concernant l'avenir littéraire de l'auteur et qui sort, enfin, des sentiers, voire des autoroutes, battus.
Encart Vade Retro Satanas France 3 Centre
Par Administrateur réseau le vendredi 24 mars 2017, 12:37 - LA PRESSE EN PARLE...
Encart consacré au livre "Vade Retro Satanas" de Luc Fori, diffusé au JT de France 3 Centre-Val de Loire du 24/03/2017
Interview de Luc Fori sur France Bleu Berry
Par Administrateur réseau le lundi 20 mars 2017, 15:26 - LA PRESSE EN PARLE...
Interview de Luc Fori pour son livre "Vade Retro Satanas" à l'antenne de France Bleu Berry
Luc FORI sur France bleu Berry à à 12h50
Par Administrateur réseau le lundi 20 mars 2017, 11:11 - LA PRESSE EN PARLE...
CLAUDE LE NOCHER : Voilà un roman à conseiller : Vade retro satanas.
Par Administrateur réseau le lundi 20 mars 2017, 10:44 - LA PRESSE EN PARLE...
Publié par Claude LE NOCHER sur http://abcpolar.over-blog.com/ et http://www.action-suspense.com/2017/03/luc-fori-vade-retro-satanas-pavillon-noir-2017.html
Le quadragénaire William Carvault est agent immobilier à Bourges, métier qu’il exerce avec un dilettantisme certain. Ce Berruyer fut naguère policier, viré à cause de méthodes exagérées. Il s’essaya comme détective privé, mais les écarts adultérins finirent par lasser cet homme d’action. Aujourd’hui, Wiliam est en couple avec Heike Ziegler, commissaire de police à Bourges. Ils viennent d’avoir un bébé, Jan. Originaire d’Alsace, sa compagne reste très alémanique par son caractère affirmé. Quant à William, l’esprit jeune père de famille, ce n’est pas tellement son sujet. Tiraillements sévères dans le couple, donc. Du côté de son meilleur pote, ça ne va guère mieux. Depuis que sa petite amie l’a largué, Roger a du vague à l’âme. Un peu de mouvement dans sa vie, de violence même, lui ferait du bien.
Tandis que Heike enquête sur une série de meurtres de femmes, martyrisées avant d’être tuées, William est contacté par Youssef Bekkouche et Djamila, qui habitent non loin de chez lui. Mourad, le demi-frère de la jeune femme, a récemment disparu avec un ami. Il est à craindre qu’il soit parti pour le djihad en Syrie. Lorsque William explore l’ordinateur de Mourad, il y retrouve des vidéos de tortures infligées à leurs ennemis par des islamistes. Les inquiétudes de Djamila et Youssef semblent se confirmer. Avec Youssef, William s’invite à la mosquée. Il est fort possible qu’un imam autoproclamé, El Zarbi, ait incité Mourad à partir en guerre. L’influence de ce "religieux" (qui se prénomme Killian, en réalité) est assez relative, il a plus l’air d’un ringard que d’un spécialiste des sourates.
Bonne occasion pour Roger de se remonter le moral, en aidant William à secouer quelque peu l’imam El Zarbi. S’il n’est pas sans lien avec des djihadistes, il ne connaît guère Mourad et son ami. Par contre, grâce à une photo, une piste se dessine du côté de la Belgique. Heike étant absente pour cause d’enquête, voilà William contraint de s’occuper du petit Jan. Djamila et Youssef souhaitent qu’il poursuive ses investigations à Bruxelles, quitte à ce qu’eux-mêmes se chargent du bébé. Il vaudrait mieux que Heike n’apprenne jamais cette initiative, effectivement assez hasardeuse. Direction l’outre-Quiévrain pour Roger et William, qui n’ignorent pas que des bases arrières du terrorisme se situent en Belgique.
Mis à part un énergumène tatoué rencontré dès leur arrivée, William et Roger trouvent sans tarder un témoin, l’employée d’hôtel Maria, qui a croisé – et même donné un coup de main à – Mourad et son ami. Elle ne les a pas trouvés dangereux, animés de motivations terroristes. Il semble que le tueur de femmes sévissant dans la région de Bourges ait, lui aussi, fait le voyage jusqu’à Bruxelles. Malgré son courage, Roger ne peut l’intercepter ; il est même blessé par le criminel. Si son pote (qui a dégoté une copine pour l’héberger) ne peut rentrer immédiatement en France, William est prié de retourner dans son pays. Il a encore des questions à poser au pseudo-imam El Zarbi…
(Extrait) “Je préfère ignorer pour ne pas relancer les hostilités. Le tatoué n’a rien entendu et se croit maintenant obligé de nous faire la conversation dans un sabir personnel où il mélange joyeusement le français, l’anglais et le batave agricole. C’est assez dur à suivre et je dois parfois me reculer un peu pour éviter son haleine acidifiée par les nombreuses bières qu’il a dû ingurgiter. Si j’ai bien compris, il est question d’un voyage unique – et inique – qu’il a fait en France dans sa jeunesse… Il est arrivé Gare du Nord, et là… terrific, mijn god, des putains et des negers partout. Comment tu supportes ça ? Zonde overal… le péché partout !”
On n’est pas convaincus que des terroristes, quel que soit leur combat, soient dotés d’un grand sens de l’humour. On est "priés" de ne pas plaisanter sur leurs croyances. Il est vrai que le sujet n’a rien de comique, s’agissant d’attentats barbares. Néanmoins, Luc Fori montre qu’il est possible de traiter la question avec le sourire. C’est donc sous forme de "comédie policière" qu’il évoque les djihadistes. Que des fanatisés soient extrêmement dangereux, c’est sûr. Ceux-là trouveraient n’importe quel prétexte pour pratiquer la guérilla et exterminer des gens, dans un esprit kamikaze, on le sait. La riposte ne peut qu’être aussi "radicale" que leurs attaques.
Problème ultra-sensible, personne ne dira le contraire. On peut également présenter les choses avec une drôlerie sympathique, dans un roman à suspense où prime l’action avec ses péripéties débridées. L’auteur revendique une poésie à la Prévert, l’idée rabelaisienne de jouir de la vie, et des aventures agitées héritières de Frédéric Dard/San-Antonio. Le précepte qu’il a adopté est donc “Faites l’humour, pas la guerre”. Évoquer des thèmes très sérieux et le contexte actuel de cette façon amusée, c’est une excellente chose. Voilà un roman à conseiller !
Figaroscope : Les Tigres ne crachent pas le morceau
Par Administrateur réseau le mercredi 15 mars 2017, 19:55 - LA PRESSE EN PARLE...
Sur le site yozone.fr : l’humour est omniprésent et ce n’est pas négligeable.
Par Administrateur réseau le mercredi 15 mars 2017, 11:42 - LA PRESSE EN PARLE...
Actuellement de passage à Marseille, le cirque Pantaleoni est en deuil : le dompteur Hildeberg est retrouvé dans la cage des tigres, du moins ce qu’il en reste. L’autopsie conclut que le corps était déjà sans vie lorsqu’il a été jeté en pâture aux fauves Pim, Pam et Poum qui en ont fait de la charpie. Le capitaine Sammartino se perd en conjectures sur l’assassin et le type d’arme employée. Le magicien Mitchum, appelé ainsi à cause de sa ressemblance avec l’acteur, est tout d’abord suspecté, puis l’écuyère hongroise Miléna et ses deux frères. Amoureux de la belle, Bibi le clown se dénonce.
Raoul en amour avec la propriétaire de ce foutoir, la dame Pantaleoni, appelle à l’aide son ami Dachi qui, pour se fondre dans le décor, s’improvise charmeur du cobra Lulu. Sa volcanique compagne grecque Léda ne l’entend pas de cette oreille, elle aussi éprouve des envies...
Michel Maisonneuve embarque les lecteurs dans le monde du cirque dans une ambiance loin d’être sérieuse. L’humour est omniprésent dans ce court polar qui, une fois commencé, se lit d’une traite. Les situations, comme le ton, permettent d’évacuer le quotidien, de rêver d’être quelqu’un d’autre, à l’image de Dachi et Léda.
Le soufi Dachi El Ahmed est professeur de langues orientales et copain du Corse Raoul Babinetti. Charmer un cobra est très loin de ses attributions mais il se prend au jeu. Quant à la rousse jalouse Léda, elle se souvient que les fauves l’ont toujours faite rêver. En talons aiguilles, bas résilles et guêpière, elle est prête à en mater plus d’un, fouet à la main ! Les situations cocasses pullulent dans « Les tigres ne crachent pas le morceau ». Les pages se parcourent un léger sourire en coin, car le fond est à la rigolade, même si le sujet est grave.
En effet, il y a mort d’homme, même si chacun reconnaissait en Hildeberg un salopard de la pire espèce. Et puis, des hommes armés s’invitent au cirque, réclamant 5 kg d’héroïne ! Sans oublier que plus d’un risque sa vie...
Dachi se retrouve en charge d’une mission des plus difficiles, les artistes ont tous quelque chose de spécial qu’ils préfèrent garder secret.
Les personnages constituent bien sûr une des forces de ce roman. Certains font partie du décor, mais la plupart ont de l’épaisseur et participent pleinement à l’intrigue, apportant leur lot d’interrogations. Bien sûr, les tentations ne manquent pas pour le sage Soufi : l’écuyère Léna attire autant par ses talents d’écuyère que par sa plastique irréprochable, Perle l’Asiatique ne manque pas de charmes non plus et s’est entichée de Dachi. Léda, jalouse comme une tigresse, doit veiller sur sa propriété.
Les chapitres sont très courts, ce qui donne du rythme au récit, car les événements se succèdent sans discontinuer. Michel Maisonneuve captive l’attention par sa démesure. Il ne se contente pas du minimum, car plus c’est gros, mieux ça fonctionne ! Ce qui est tout à fait le cas présent. Le délire n’est pas loin, tempéré par les citations empruntées à Shakespeare par Mitchum. Le titre donne déjà le ton et le contenu confirme cette impression initiale de dérision.
Avec « Les tigres ne crachent pas le morceau », Michel Maisonneuve signe un polar léger et distrayant dans lequel les situations cocasses ne manquent pas, ainsi que les personnages hauts en couleurs. L’ennui n’est pas de mise et le temps d’une lecture, chacun peut s’évader et oublier que le monde n’est que trop sérieux. L’humour est omniprésent et ce n’est pas négligeable.
Les Tigres ne crachent pas le morceau dans La Provence
Par Administrateur réseau le samedi 11 mars 2017, 11:21 - LA PRESSE EN PARLE...
Robert Reumont évoque la gastronomie dans le Roman policier sur https://polar.zonelivre.fr/la-gastronomie-dans-le-roman-policier/
Par Administrateur réseau le vendredi 10 mars 2017, 12:47 - LA PRESSE EN PARLE...
Pourquoi la bonne chère laisserait-elle de marbre les héros des romans policiers alors qu’elle se glisse allègrement dans nos conversations, nos magazines, nos programmes télé ? Au quotidien comme dans les moments d’exception, la nourriture occupe une place non négligeable. En littérature, des “belles tripes frites” de Rabelais à la première gorgée de bière de Philippe Delerm, les plaisirs gourmands s’invitent souvent : on épluche, on épice, on mitonne, on déguste et on trinque. Des goinfres notoires de la BD : Obélix, Averell Dalton et Hägar Dünor régalent les lecteurs plus perplexes face à Gaston Lagaffe et à ses nombreux essais culinaires souvent explosifs.
Aucune raison que la gastronomie soit absente de l’univers des enquêteurs ou même des criminels… un breuvage ou un aliment délicatement choisi, gentiment empoisonné ne peut-il constituer l’ingrédient d’un crime presque parfait ?
Sans être “menottés” aux tables étoilées, nombre d’enquêteurs entretiennent avec la gastronomie des liens privilégiés. Un flair infaillible les guide volontiers vers un caveau, un restaurant de quartier, une sympathique brasserie semblable à celles où le commissaire Maigret a si souvent aimé s’attabler.
Seraient-ils plus gourmands, plus épicuriens que le commun des mortels ? Quand les planques s’éternisent, quand la compagnie des cadavres se fait pesante, quand l’enquête se traîne péniblement, qu’il est bon de se sentir bien vivant, bon vivant, en goûtant au simple plaisir de déguster une bière fraîche et mousseuse, un joli vin de pays sur un plat de terroir odorant, un grand cru compagnon fidèle du mets raffiné qui ravit les papilles.
Dans l’œuvre de Rabelais, soif et appétit gargantuesques constituent des métaphores de la faim de connaître, d’apprendre, de découvrir. Chez nos fins limiers, au plaisir gourmand s’ajoute souvent une fringale d’humanité, de chaleur humaine. Autour de la convivialité d’une table se consolide l’indispensable esprit d’équipe. C’est la camaraderie qui tinte quand les verres s’entrechoquent, ce sont des parfums de complicité, de solidarité, d’amitié qui s’élèvent des assiettes et des marmites en même temps que les odeurs alléchantes de grillades, de fricassées ou de civets.
Pour tenir bon dans un univers inhumain où il faut affronter inlassablement malfrats sans foi ni loi, criminels impitoyables voire même avocats retors, il est impérieux de savourer le meilleur de la vie en partageant la chaleur d’un repas convivial, en trinquant à la solidarité de ceux qui partagent la même volonté de faire triompher la vérité.
Est-ce pour cette raison que les “poulets” empruntent à l’envi leur vocabulaire au monde de la gastronomie ? Avant que, pour le criminel, les carottes ne soient cuites, les enquêteurs ont le choix : le garder au frais, le soigner aux petits oignons, le laisser mariner, baigner dans son jus, mijoter, à moins de le mettre directement sur le grill. Tout cela dans le respect des procédures, histoire d’éviter des ennuis avec les bœufs-carottes.
Pour parvenir à la vérité, des méthodes plus conviviales peuvent expliquer la complicité qui unit littérature policière et gastronomie. Beaucoup d’affaires se traitent au restaurant, un bon repas peut se faire complice d’une rencontre romantique…, un repas copieux et bien arrosé peut délier les langues. Bons plats et bons vins aiment faire équipe et peuvent permettre à l’enquêteur avisé de recueillir de précieuses confidences : “In vino veritas”.
Dans le vignoble, certains visent l’abondance de la production, d’autres privilégient les vins concentrés, charpentés, à la finale longue en bouche, d’autres encore proposent des vins plus légers, plus gouleyants, sympathiques. N’en va-t-il pas de même en littérature policière ? Selon leurs goûts les lecteurs dévoreront sans modération des enquêtes divertissantes, savoureuses, corsées, palpitantes, angoissantes et aussi très souvent gourmandes.
Les Tigres ne mangent pas le morceau sur Polars pourpres
Par Administrateur réseau le mardi 7 mars 2017, 13:25 - LA PRESSE EN PARLE...
Dans la République du Centre : Vade retro satanas, le dernier roman de Luc FORI
Par Administrateur réseau le lundi 6 mars 2017, 13:52 - LA PRESSE EN PARLE...
Les Tigres ne crachent pas le morceau : Non seulement un roman fort distrayant, mais un polar enjoué qui réussit à nous captiver.
Par Administrateur réseau le lundi 6 mars 2017, 13:29 - LA PRESSE EN PARLE...
Romain Chazel commente Le Vol de Lucrèce
Par Administrateur réseau le jeudi 29 décembre 2016, 11:46 - LA PRESSE EN PARLE...
Sur France bleu Savoie, Karine Roye évoque la Mort à deux visages
Par Administrateur réseau le mercredi 21 décembre 2016, 16:36 - LA PRESSE EN PARLE...
Le Vol de Lucrèce : Coup de cœur de femina.
Un thriller joliment ficelé qui tient en haleine jusqu’à la toute fin. On en redemande !
Par Administrateur réseau le mardi 20 décembre 2016, 19:50 - LA PRESSE EN PARLE...
Un thriller joliment ficelé qui tient en haleine jusqu’à la toute fin. On en redemande !
Parti enquêter sur un vol classique d’œuvre d’art – l’énigmatique Lucrèce, de Cranach –, Adrien Magadur, privé aux méthodes peu orthodoxes, va se retrouver immergé au cœur des trafics les plus sombres, entre collectionneurs fanatiques et narcotrafiquants impitoyables.
Dans ce premier volet d’une série, Luce Marmion convoque les codes classiques du polar – héros charismatique cabossé par la vie, tandem improbable, femme vénéneuse, trahisons, fausses pistes et rebondissements multiples – dont elle joue pour entraîner le lecteur des plages de Trouville aux canaux d’Amsterdam, avec un sacré sens du rythme. Résultat, un thriller joliment ficelé qui tient en haleine jusqu’à la toute fin. On en redemande !
Choc Berry blues à la bibliothèque D'Ourouer les Bourdelins
Par Administrateur réseau le samedi 17 décembre 2016, 21:11 - LA PRESSE EN PARLE...
Luc FORI professeur de lettres et écrivain berrichon donne dans le noir. le noir du polar.
Ce n'est pas le plus récent de ses polars . Après celui-ci, bien d'autres ont trouvé pour cadre le Berry, terrain d'enquête de Will, détective viré de la police pour avoir employé des méthodes peu orthodoxes.
Dans Choc Berry Blues, il ne fait pas non plus dans la dentelle pour obtenir les aveux des suspects. Il faut dire que le mort est l'un de ses amis, écolo, trouble-fête, il dérangeait beaucoup de monde dans cette contrée du Nord du département dominée par l'entreprise locale, principale pourvoyeur d'emplois.
Luc Fori entre humour et vitriol dresse les portraits des acteurs de cette intrigue aux rebondissements inattendus, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Luce Marmion rencontre ses lecteurs seméyens
Par Administrateur réseau le samedi 12 novembre 2016, 18:38 - LA PRESSE EN PARLE...
Le Vol de Lucrèce de Luce MARMION est paru !
Par Administrateur réseau le samedi 5 novembre 2016, 23:09 - LA PRESSE EN PARLE...
Luce Marmion à Semoy
Par Administrateur réseau le samedi 5 novembre 2016, 15:28 - LA PRESSE EN PARLE...
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