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Revue de Presse
Bernard Henninger de France3 Centre nous parle du polar historique : De Sucre et de sang de Pascal Grand

De Sucre et de sang est un polar se situant à la fin du XVIIIe siècle, à Orléans, et dont le personnage principal, Antoine Toussaint, est chirurgien juré (l’ancêtre des médecins légistes) qui plonge à corps perdu dans une histoire qui sème des cadavres de jeunes femmes égorgées, saignées à blanc et exposées dans les lieux les plus grostesques… aux quatre coins de la ville d’Orléans.

  Une toue cabanée au petit matin sur les berges de la Loire, en amont d’Orléans, la brume et l’humidité et Ferdinand, allemand et passager incognito. Sur la berge un escogriffe sort un couteau, s’approche du marinier et lui tranche la carotide…
  Quelques jours plus tard, le corps, mutilé, est retrouvé dans une bascule, au milieu d’une cargaison de pêche, semant l’horreur sur le port d’Orléans.
  Nous sommes en 1785, Vendredi Saint, et Toussaint, jeune chirurgien juré, se rend à une démonstration de Mesmérisme… où il lie connaissance avec les dames Marotte, dont la jeune fille, Hortense, exerce sur lui un charme immédiat.
  Depuis la mort de son mari, madame Marotte préside à la destinée de la raffinerie de sucre familial, une des plus prestigieuses de la ville, dont on dit que les productions garnissent la table du roi.
  Le lendemain, Hortense requiert les services de Toussaint pour soigner le mystérieux Ferdinand, d’une fracture au bras. Sans barguigner, Nicolas lui pose une attelle et échange avec l’homme, allemand, maçon et poursuivi par des sbires aux manières de brutes.
  Le dimanche de Pâques, Antoine Toussaint est appelé à nouveau, mais cette fois pour examiner une jeune femme, égorgée comme le marinier, elle a été saignée, et elle comptait parmi les employés de la raffinerie Marotte…

Ainsi commence ce roman fourmillant, situé au carrefour de l’Histoire, à la veille de la grande Révolution, dans une ville en pleine ébullition. Car si la noblesse y détient encore l’essentiel des pouvoirs, la bourgeoisie a déjà pris position dans la vie de la cité, comme ces raffineurs de sucre, qui font à l’époque la prospérité de la ville : venu des Antilles par le port de Nantes, le sucre est traité tout le long de la Loire, et fait l’objet d’une véritable industrie aux mains de roturiers dont la fortune trop rapide fait d’eux des parvenus enviés, jalousés… et des précurseurs de la révolution industrielle.

En regard, Toussaint serait plutôt le fondateur d’une spécialité — la médecine légale — qui se développera plutôt dans les années à venir, mais la justice fait déjà appel depuis longtemps aux analyses rigoureuses des chirurgiens-jurés. Si les chirurgiens, qui ne sont pas universitaires sont considérés de haut par les hommes de science, Nicolas fait montre d’une science fondée sur le raisonnement, et profite de son statut inférieur pour se mêler au peuple, commissaire, inspecteur des levées et enquêter loin de la pompe de la Justice…

Orléans est le théâtre d’assassinats horribles, des victimes saignées à blanc sont exposées avec un humour macabre dans des lieux en rapport avec la raffinerie des Marotte. D’ailleurs, un sinistre écumeur de cabaret prétend que madame Marotte et sa fille Hortense sont les instigatrices de ces meurtres… et si l’on ajoute à cela leur sympathie pour Ferdinand qui trouve refuge chez elle, les événements se précipitent.

Dans une ambiance sinistre de cabale, et de paniques populaires aussi soudaines qu’irrépressibles, où la populace met à sac la maison d’un homme désigné par la rumeur, où le lieutenant de police sélectionne les meurtres et interdit d’enquêter sur celui du marinier, compromettant les progrès de l’enquête, le roman ne lésine pas sur les coups de théâtre et tisse les différentes intrigues avec un doigté de feuilletoniste qui laisse admiratif, tellement le passage d’une scène à l’autre est fluide, les dialogues sont vifs, plaisants, pleins de verve et d’humour.

Enfin, le tout s’appuie sur une documentation, tant en matière de marine de Loire, que de l’industrie des raffineries de sucre, dont il ne reste plus que le souvenir dans les musées de la région qui ajoute la connaissance au plaisir du récit.

À l’analyse, les personnages sont d’une belle complexité et ils s’intègrent harmonieusement dans un tableau plein de fureur, d’amours, et même d’un doigt d’érotisme (les libertins sont les pères tutélaires de toute galanterie) et le récit, hésitant entre l’aventure rocambolesque et l’ébauche d’enquêtes à la plaisante teneur scientifique font que j’ai passé un moment très agréable dans cette littérature d’aventures qui a su, pourtant, insérer dans sa trame, de véritables éléments de la grande Histoire qui se prépare, la Révolution qui, en France, se charge encore de résonnances et de débats passionnés sans jamais trop s’éloigner de la Loire, qui est comme l’artère vitale dont le flux alimente le récit.

Une lecture à chaudement recommander : Pascal Grand a l’art de nous procurer de délicieux frissons.Bernard Henninger

Post Scriptum : en bonus une chronique de Loire, déjà ancienne qui évoque le temps des raffineries et de l’or blanc…

 

 


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Le Mur dans le peau sur lagrandeparade.fr

Luce Marmion, vit à Paris et vient de publier son deuxième roman noir, « Le mur dans la peau », chez Pavillon Noir, un éditeur indépendant, dont l’emblème dresse le pavillon des corsaires.

Ayant pour cadre Paris également, "Le Mur dans la peau", de Luce Marmion, est un polar de facture classique. Au sens où il est question d’un anti-héros, « une force de la nature », qui part en chasse, jusqu’à New York, dans le milieu du graffiti sur les traces d’un serial-killer qui se sert des sites de rencontre pour piéger ses victimes.
Adrien Magadur est un quadragénaire parisien originaire de Bretagne. Ancien policier, il est employé par l’agence de détectives Demorsy et a pour partenaires la rousse Alice Sommeville et Franck Vermois, ungeek. Adrien est resté en contact avec un ex-collègue du 36, Quai des Orphèvres, Sofien Yabrir, Kabyle d’origine. Orphelin tôt, il a fréquenté jadis Enora Kerneur dans le Morbihan. Aujourd’hui, la jeune femme possède une galerie d’art dans le Marais, et est divorcée d’un riche Iranien, architecte international. Bref, elle est pétée de tunes. Mais elle a recours aux services de l’agence Demorsy car son amie, Audrey Becker, native de Strasbourg, a disparu. Audrey était inscrite sur un site de rencontres. Le geek Franck Vermois  repére un pseudo, Vaslav, dont Audrey a été une des amies. L’enquête commence… De son côté Alexis est invité à un vernissage, à la galerie d’Enora. C’est là qu’il fait la connaissance de Marie, seize ans, la fille d’Alice Sommeville. Une jeune fille douée pour le street art. Alexis est fasciné par elle. Il s’arrange pour la recontacter et deviennent amis. Pendant ce temps, Adrien Magadur et son équipe poursuivent leurs recherches.
Ici aussi nous sommes dans le Paris d’aujourd’hui, branché, réel.
Passionnée d’écriture, Luce Marmion, déjà auteure du Vol de Lucrèce, chez le même éditeur, livre là un roman policier de bonne facture qui ravira les amateurs du genre. 


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Luce MARMION à l'émission "Les mots, des livres !" Idfm radio Enghien

Luce MARMION en direct sur  "Les mots, des livres !" Idfm radio Enghien
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http://www.action-suspense.com : Le Mur dans la peau, un polar de bon aloi, qui se lit très agréablement.

Originaire de Bretagne, Adrien Magadur est un quadragénaire parisien. Ancien policier, il est employé par l’agence de détectives Demorsy. Il a pour partenaires la rousse Alice Sommeville et Franck Vermois, un geek maîtrisant les arcanes informatiques. Adrien reste en contact avec un ex-collègue du 36, Sofien Yabrir, Kabyle d’origine. Chevauchant sa Ducati, Adrien a hérité de son père une belle stature, et peut-être une certaine instabilité. Orphelin tôt, il fréquenta jadis Enora Kerneur et sa famille dans le Morbihan, quand il était adolescent. Aujourd’hui, la jeune femme possède une galerie d’art dans le Marais, rue des Coutures-Saint-Gervais. Enora est divorcée d’un riche Iranien, architecte international, ce qui lui procure une aisance financière. Elle a besoin des services de l’agence Demorsy.

Son amie Audrey Becker, native de Strasbourg, a disparu. Certes, c’est une jeune femme pleine d’entrain, célibataire aimant la fête et multipliant les rencontres masculines. Mais il n’est pas exclu qu’elle ait eu un gros problème avec un homme de passage, par exemple. Car Audrey était inscrite, et très active, sur un site internet dédié aux relations intimes. Franck Vermois ne tarde pas à repérer un pseudo, Vaslav, dont Audrey a été une des très nombreuses amies via ce site. Celui-là sécurise exagérément ses connections. Vermois crée un profil pour Sofien Yabrir, afin de l’associer à l’enquête des détectives. Grâce au témoignage d’Angelica, croqueuse d’hommes habituée du site, ils ont confirmation que ce Vaslav utilise très régulièrement la ligne 7 du métro. Une surveillance s’impose donc.

Alexis est infirmier en dermatologie à l’hôpital Saint-Louis. En privé, il développe surtout une passion artistique. S’il utilise les murs urbains comme support, Alexis n’est pas un graffeur ordinaire. Dans son atelier, il utilise la peau comme base de son œuvre. La peau de femmes, qu’il sait dépecer avec habileté. Pour le reste des corps, ses poissons voraces s’en chargent. L’anonymat des sites de rencontres par internet lui permet de choisir ses victimes. Il est possible qu’Audrey, la disparue, en fasse partie. Le résultat exposé sur les murs est signé ArtSeine. Le hasard conduit un jour Alexis à un vernissage, à la galerie d’Enora. C’est là qu’il fait la connaissance de Marie, seize ans, la fille d’Alice Sommeville.

La jeune fille est également très douée pour le street art. D’emblée, Alexis est fasciné par Marie. Plus tard, il s’arrange pour la recontacter, et ils sympathisent bientôt. Pendant ce temps, Adrien Magadur et son équipe poursuivent leurs recherches. Piéger le coupable en pistant la prostituée Roxane n’est pas si évident. Faudra-t-il aller jusqu’à New York, pour cerner l’énigmatique Vaslav ? Tandis que Marie court un vrai danger, n’est-ce pas plutôt entre le Kremlin-Bicêtre et la rue Bobillot qu’Adrien devrait traquer le coupable ?…

Luce Marmion : Le Mur dans la peau (Éd.Pavillon Noir, 2017)

Bien que les investigations des privés dussent rester ignorées par toute personne étrangère à l’agence hormis la police, au cas où celle-ci priait Demorsy de lui transmettre ses données, Magadur prit la décision d’informer Roxane des soupçons que nourrissait l’équipe à l’égard de ce Vaslav. Elle éclata de rire, se leva et entrouvrit les rideaux. Déjà jour.
— Tu te plantes, Adrien. Ce garçon est doux comme du miel. Un ange tombé du ciel, j’insiste. Sa présence sur Lovenko n’est justifiée que par sa grande timidité. Je connais les hommes, tu peux me croire. Les prédateurs, je les flaire tout de suite. Vaslav est inoffensif. Un agneau. Si tu le rencontrais, tu ne douterais pas de lui une seconde.

Écrire et dessiner sur les murs, pourquoi pas s’il est question d’embellir l’espace urbain, et non de le saloper. Quand les artistes pratiquant le street art s’avèrent inventifs, ça donne d’assez sympathiques résultats. Grandes fresques, marquages symboliques parfois teintés d’humour, ne soyons pas rabat-joie puisque c’est créatif. Par contre, nous avons ici un personnage utilisant un "matériau" un peu trop spécial. Ce n’est rien dévoiler de préciser cet élément, puisque nous suivons en parallèle les travaux d’Alexis, tandis qu’avancent les investigations menées par des détectives privés.

Héros d’un précédent titre, “Le vol de Lucrèce”, Adrien Magadur s’inscrit dans la tradition des enquêteurs à l’existence chaotique. On suppose un lourd passif personnel et professionnel, et une vie peu saine sous l’œil réprobateur de sa collègue Alice. Ce qui ne nuit pas forcément à son efficacité. Une affaire criminelle qui permet de s’initier à une expression artistique qui s’est beaucoup développée, avec le meilleur et le moins bon. Un polar de bon aloi, qui se lit très agréablement.


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polar.zonelivre.fr : Le mur dans la peau de Luce MARMION

Le Mur dans la peau de Luce Marmion est un polar explosif, intelligent et simplement addictif !!!

Paris, la Ville-Lumière, ses monuments, sa riche histoire, ses musées, ses galeries d'art, ses rues célèbres, ses graffitis ...
Une personne vient frapper à la porte de Demorsy-Investigation, une agence de détectives privés.
Elle craint le pire pour sa colocataire qui n'a plus donné signe de vie, depuis une semaine ...

Même en n'ayant pas lu le premier livre de l'auteure, Le vol de Lucrèce, j'ai pris un énorme plaisir à découvrir une belle plume, finement ciselée, plein d'entrain.
La motivation du choix proposé en SP se tient en un seul mot sur la 4ème couverture : tueur en série.
Cette année, j'ai lu pléthore de livres mettant en scène ce genre d'invididu tuant plusieurs personnes dans un lap de temps plus ou moins déterminé.
A chaque fois, ma curiosité me pousse à me poser une question : comment devient-on tueur en série ? Quel est le déclic qui a fait que ? Quelle pulsion anime ces êtres hors normes, déséquilibrés, à franchir et à sauter le pas ? Quelle funeste destinée va les pousser à évoluer dans une zone de non-droit, cette frange de l'espace qui tient échapper à la compréhension et à l'acceptation du commun des mortels ?

D'entrée de jeu, l'auteure ne s'embarrasse pas de préliminaires futiles, le lecteur est pris dans un engrenage, comme dans un étau, le souffle manque, l'air est vicié, la sortie de secours est encore loin et illusoire, la vie ne tient qu'à un fil ...
Au cours de cette lecture éprouvante mais aussi combien jouissive dans sa narration, le polar dans son accent le plus exaltant, de cette forme la plus suave qui soit, on se tait et on lit d'une traite, on assiste à l'inéluctable, on est révolté devant tant de noirceur et d'ignonimie, on se demande jusqu'où l'horreur et la folie repousseront les limites de l'entendement et l'inconcevable, la stupéfaction la plus totale. Et pourtant ...

A travers une galerie hétéroclite de personnages liés à l'agence, j'ai éprouvé une empathie certaine pour le personnage principal, Adrien Magadur, un ex-flic du 36 Quai des Orfèvres.
C'est un homme entier au caractère volcanique, une âme tourmentée mais résolue, un paradoxe dans ses manières d'être, alternant des phases en totale contradiction mais toujours avec des valeurs profondément humaines. De par son vécu, les affres de son passé, inévitablement, referont surface, il est difficile de s'affranchir des lignes rouges franchies, des actes frôlant la légalité.
L'opposition entre sentiment personnels et la situation urgente dans lequel le protagoniste navigue, qui ses frasques personnelles qui juché sur sa moto, rend cette histoire addictive dans la mesure du temps, de l'heure qui tourne, inexorablement, demain n'est pas un autre jour pour les personnes disparues recherchées, la montre est un indicateur mais pas que.

Autour de Magadur, l'ensemble des acolytes évolue dans une sphère studieuse, parfois fébrile mais toujours dans cette rage et détermination de remplir le cahier des charges. Coûte que coûte.
Dans leur précédente enquête, il s'agissait de retrouver un tableau d'une valeur inestimable, le tableau de Lucrèce.
Les enquêtes privées peuvent aller de la filature d'une épouse trompée, l'espionnage industriel, litiges privés liés au voisinage ou personnels ...
Chacun a un rôle prépondérant, une matière qu'ils excellent à pratiquer, une spécialité, complémentarité et solidarité collective de tous les instants, l'intrigue est mené tambour battant, il s'agit d'une enquête de disparition inquiétante de personne, chaque seconde compte dans l'investigation, il faut mettre les bouchées doubles, ne pas compter les heures (indûment facturées au client).
Et tout en respectant le code des procédures civils afin de ne pas empiéter sur le travail des enquêteurs de la ... police (procédure pénale et commission rogatoire).

Ce qui devait s'apparenter à une simple enquête de routine va prendre des proportions à effet exponentiel, sensation forte garantie, la pression monte lentement mais sûrement, l'auteure a l'art et la manière de mener son récit, une virtuose des fausses-pistes et double intrigue pour mieux égarer les privés (et le lecteur), une lecture qui m'a appris énormement de choses et d'autres sur l'art des rues, le Street Art, ces graffeurs qui font briller certains murs ou pans entiers d'espace public, ces artistes qui donnent vie à des quartiers par des peintures, des inscriptions symboliques imprégant l'air du temps et de l'actualité, la signature, le mode opératoire est unique à chacun, souvent au mépris de la loi et de la crainte d'une descente de police.
Inutile de préciser le travail phénomènal et la maîtrise parfaite de l'auteure dans ses descriptions, les fresques imagées et stylisées de ces artistes borderline, bohèmes, en marge de la société, l'archétype du personnage sombre, attifé avec souvent une capuche sur la tête, muni de ses précieux outils de travail, un démarche particulière, une inspiration sans limite, acuité et repérage visuel des espaces libres.
Ces lieux qui dégagent une certaine personnalité à part entière, un fluide de couleurs et de mouvements, la dynamique du chaos maîtrisé, la marque indélébile, cela mitraille et revendique qui des pinceaux, qui des bombes de peinture.
Atmosphère, atmosphère ...

Toute la fièvre d'une investigation de longue haleine, avec toute sa composante limitant, dans le cadre d'une agence de détectives privées un champ d'application et surtout d'action, Le Mur dans la peau est un vrai bon polar avec tout ce qui le caractérise.
Toujours ce personnage du tueur, invariablement dans tout bon polar qui se respecte, une personnalité qui rivalise d'ingéniosité, de machiavélisme, de cruauté absolue, j'ai éprouvé un certain malaise mais aussi une compréhension grisante à l'idée qu'il peut-être moi, vous. Antinomie.

La recherche d'indices, l'extrapolation des données, la confrontation des témoignages, les ressources du tout numérique (web, méta-données, piratage informatique, logiciel d'amélioration d'images de surveillance, écoutes téléphoniques ...), le lecteur est au coeur d'une vraie enquête de terrain.
Des moyens modernes et tenchologiques flirtant souvent avec la zone rouge, le personnage principal en connaît un rayon, il fera équipe avec ...
un flic du justement fameux Quai des Orfèvres, un ex-partenaire donc qui ne sera pas de trop et afin d'améliorer, de faire progresser l'enquête.

Comme je l'ai précisé au début, le fait de n'avoir pas eu la chance de lire le premier roman initialement n'a pas été du tout gênant et destabilisant. Il ne me reste alors plus qu'à découvrir les débuts de cette agence de détectives privés touchante et humaine, Le tableau de Lucrèce.

J'ai vraiment été emballé par ce deuxième roman noir de l'auteure Luce Marmion, Un Mur dans la peau, une histoire riche en rebondissements, un rythme qui atteint son paroxysme dans ses derniers paragraphes terribles, figé tel une statue de sel, les yeux rivés sur l'égrenage et la mécanique impeccable du suspense.
Du début à la fin, un style accrocheur, addictif, inspiré qui vous donnera le goût de l'art et de l'intrigue, tortueuse à souhait.
Un livre que je recommande particulièrement pour qui veut lire un polar noir, urbain et vibrant, dans l'air du temps.

Je remercie les éditions Pavillon noir de m'avoir envoyé ce livre en SP, une belle découverte d'une auteure qui ne manquera pas de vous surprendre, vous étonner par ses intrigues etoffés, intense et une plume raffinée, stylisée, affûtée à merveille.


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La République du Centre : Le Mur dans la peau

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Sur Figaroscope : En Quête d'OGM

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Journal de Gien : Pascal GRAND a Sully-sur-Loire

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L' Echo du Berry : De livre en livre, Luc Fori s’affirme comme l’un des meilleurs spécialistes du genre en Berry.

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JAD : De Sucre et de sang par Pascal GRAND

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Dans le Berry républicain : Vade retro Satanas

Vade retro satanas, de Luc Fori. Policier, humour. Tandis qu'un tueur décapite des femmes à Bourges, William Cairvault part à Bruxelles à la recherche de deux candidats au djihad. Corsaire éditions, 14 euros. Du même auteur : Choc Berry Blues, Connexions tragiques et Si les petits cochons te mangent pas.


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R.C.F. Vaucluse

Le Ventoux pour témoin dans l'émission Au hasard des livres : 104, 84 FM


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Pour le vignoble recommande Le Ventoux pour témoin pour cet été !

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Dans le Berry républicain : Les visages du diable de Vade retro Satanas

Le Berry républicain 24  juin 2017


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Le Berry Républicain.fr à la rubrique Littérature : Vade retro satanas, une enquête à Bourges et Bruxelles sur deux djihadistes

 

Luc Fori juin 2017

Vade retro satanas est le quatrième volume des enquêtes de Will Carvault, personnage atypique et attachant créé par Luc Fori. Comme les précédents, il se déroule à Bourges, avec un petit détour du côté de Bruxelles.

Will Carvault est en froid avec Heike, la commissaire Ziegler, qui vient de donner naissance à leur fils, Jan. Alors, pendant qu’elle traque un tueur qui décapite les femmes, il va traîner ses guêtres à Bourges Nord, du côté de la mosquée, pour rendre service à son voisin et tenter de retrouver la trace de deux jeunes apprentis djihadistes.

Ce qui va l’entraîner jusqu’à Bruxelles, en compagnie de son pote Roger, qui a bien besoin de se changer les idées à la suite d’un gros chagrin d’amour. Ensuite... Eh bien, il y aura quelques cadavres, quelques rebondissements et même des mitraillettes (mais pas celles qu'on croit) avant une chute en forme de pied-de-nez.

On suit avec plaisir les aventures de ce personnage qui porte sur le monde un regard décalé et plutôt bienveillant, même s’il ne rechigne pas à la bagarre.

Will Carvault : "C'est vrai que, vue de loin, l'évolution de ma vie professionnelle ne semble pas aller vers l'exaltation. J'ai commencé comme flic de choc, viré pour avoir voulu faire entrer d'un coup les vingt mille définitions du Robert dans la tête d'un skin. Le gars est mort, violente allergie au savoir sans doute, on ma démissionné et j'ai ouvert une agence privée." Extrait de vade retro satanas

Avec la ville de Bourges en toile de fond, on a parfois l’impression qu’on pourrait croiser cette armoire à glace au cœur en bandoulière au détour d’une rue. Le récit, qui mène de front deux enquêtes -joli tour de force- coule joyeusement, porté par la fantaisie et le sens de l'autodérision, en passant par quelques digressions mais sans jamais perdre le fil.

Les clins d’œil ne manquent pas. Au lecteur, parfois interpellé directement, et que l'auteur met dans sa poche dès les premières lignes. À la musique, avec un Carrefour joliment  transformé en Crossroads. À Frédéric Dard, aussi, à travers un goût prononcé pour les jeux de mots, les titres de chapitres tirés par les cheveux ou encore les listes interminables - « Je crois que c’est lié au fait que nous avons la même référence et toile de fond, Rabelais », note Luc Fori.

Un goût prononcé pour les jeux de mots

Mais des références, ce prof de lettres berruyer en a quelques autres, comme Prévert, Montaigne  ou Voltaire, sans oublier Jim Thomson ou Pierre Lemaître. Son écriture se nourrit aussi de son sens de l'observation, car il aime aller voir, toucher du doigt ce qu'il décrit, rencontrer des gens. Cela donne de la consistance à ses descriptions et à ses personnages.

Les paraboles, tournées vers des ondes qui viennent des pays chauds, disent assez la mélancolie du quartier aujourd'hui. Autant de fenêtres sur un ailleurs fantasmé : les contes des mille et une nuits modernes, souks, palmiers et dromadaires sur écrans plats.

Martine Pesez


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