LA PRESSE EN PARLE...

Après avoir évolué dans le suspens humoristique chez Liv'Éditions, le thriller d'anticipation chez Chloé des Lys, Jean Vigne aborde le thriller mystico-policier avec "L'appel de Satan." Les lecteurs blasés pourraient se dire (les gueux) : "Oui, c'est du Da Vinci Code réchauffé et recuit, on en a déjà bouffé quinze fois !" et ils auraient tort ! Pourquoi ? C'est simple mais difficile à faire : l'écriture est claire, aisée et fluide ; l'intrigue est construite et intelligente.

Les personnages ont des caractères propres à chacun, on passe du flic alcoolique (mais franc et fidèle en amitié) au cardinal véreux tandis que les époques s'entremêlent pour suivre l'évolution d'un livre maudit trouvé dans une grotte en Palestine au XIème siècle. Les siècles filent et le livre maléfique change de lieux et de gardiens jusqu'à tomber dans les mains d'un célèbre nazi (qui ?... ben faudra lire le bouquin !) tandis que la France contemporaine connait une vague de crimes sataniques qui ébranle les grandes villes européennes. Un théologien assiste le flic et nous glissons lentement vers le chaos, l'anarchie et la folie rédemptrice à travers l'Italie et la bibliothèque secrète du Vatican.

J'ai été conquis par ce roman. Ce n'est pas une critique de compromission (du fait que Jean est un ami), vous savez que ce n'est pas le genre de la boutique. C'est un bouquin documenté, vivant et intelligent. 380 pages où le tourbillon des siècles entraîne le lecteur dans le mystère de la Foi. Le Mal est-il nécessaire pour asseoir la Foi parmi les peuples ? Jean Vigne ne — comme beaucoup d'auteurs — pond pas idiotement un thriller religieux maintes fois éculé. Il pose de vrais questions, pose une intrigue coriace, relate l'Histoire avec parcimonie et justesse et l'ensemble rend un bouquin sérieux et complet. Vivement le prochain !

Par Diabolik Publié dans : Jean Vigne
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La conjuration des masques par Jean-Marie Palach

La Conjuration des masques, publié par Corsaire éditions, est mon premier roman. Je suis venu à l’écriture par les concours de nouvelles. Au début de l’année 2010, nous nous promenions chez nous, à Saint-Maur, dans le Val-de-Marne, avec ma compagne. Elle s’ennuyait et cherchait une occupation intéressante, qui nous passionnerait tous les deux, avec si possible une dimension artistique, culturelle, quelque chose qui incite à réfléchir, à construire, à concevoir.

Après un rapide tour d’horizon, nous avons décidé de rédiger des nouvelles et de les présenter à des concours. Les concours sont nombreux, organisés par des associations de lecteurs, d’écrivains, des bibliothèques, des médiathèques, des maisons d’édition, des sites Internet. Chacun peut retenir, parmi tous les concours existants, un sujet, un thème, une première phrase, une dernière phrase qui l’intéresse.

J’ai remporté le premier concours auquel j’ai envoyé un texte et ma nouvelle a été publiée. D’autres succès m’ont incité à poursuivre. Pendant ce temps, ma compagne a consacré son énergie à sa grossesse, puis à notre fils, c’est une autre aventure tout aussi prenante et passionnante que l’écriture.

Pendant les vacances d’été, j’ai disposé du temps qui me manque le reste de l’année et j’ai décidé d’écrire un roman. Les nouvelles ne permettent pas d’approfondir un personnage ou des situations. Elles doivent surtout préparer la chute qui va surprendre le lecteur.

Avec ce premier roman, j’ai essayé de créer des personnages crédibles, étoffés, et, j’espère, attachants. J’ai choisi Paris comme cadre principal parce que j’y travaille depuis longtemps et que j’y ai habité plus de 15 ans. Les grandes villes accueillent bien les intrigues policières. Elles recèlent tant de mystères, de complexité, de populations diverses que les intrigues peuvent s’y dérouler de manière tout à fait vraisemblable.

Jérémy BOUQUIN, vendredi 25 mai en direct à 15 heures à Montlouis sur 93 FM et via Internet : radioactive.wifeo.com