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Revue de Presse
Pascal Grand reçoit le Prix Canut pour L'Envers de la Charité

Le Prix Canut est décerné par la « République des Lettres et des Canuts » à Pascal Grand pour L’Envers de la Charité, Pavillon noir. Cette association du quartier de la Croix-Rousse récompense ainsi chaque année un livre consacré à Lyon, aux Lyonnais... et pour cause.

 

L’Envers de la Charité, Pascal GRAND Lauréat 2020 PRIX CANUT

Deuxième opus des aventures d’Antoine Léonard Toussaint, le roman policier historique L'Envers de la CharitédePascal GRAND a obtenu le Prix CANUT 2020, décerné par la "République des Lettres et des Canuts". Cette association du quartier de la Croix-Rousse récompense chaque année un livre consacré à Lyon, les lyonnais etc.Alors que le premier volet des aventuresdeToussaint (De sucre et de sang) se déroulait à Orléans, offrant untableau vivant de la société d’Ancien Régime à travers l’industrie de raffinage du sucre et de la batellerie de Loire...... Ce second volet se déroule à Lyon, et c’est la société lyonnaise du XVIIIe siècle qui sert de cadre à l’intrigue:passion du jeu, du théâtre, mais aussi condition sociale des ouvriers en soie, monde de la prostitution. Ce secondouvrage, comme dans le premier déjà, offre un tableau saisissant de la médecine avant les découvertesscientifiques majeures du XIXe. Cadre de l’Éducation nationale, Pascal Grand est lyonnais; il a vécu vingt-cinq ans à Orléans avant de revenirs’installer dans sa ville d’origineprix canut 2020


L'ENVERS DE LA CHARITÉ - Pascal GRAND L'ENVERS DE LA CHARITÉ - Pascal GRAND
14,00 €




GRAND Pascal
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Progrès de Lyon : Pascal GRAND est le 28e prix Canut

Le Progrès de Lyon


L'ENVERS DE LA CHARITÉ - Pascal GRAND L'ENVERS DE LA CHARITÉ - Pascal GRAND
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GRAND Pascal
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Pascal GRAND lauréat 2020 du PRIX CANUT

prix canut 2020


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GRAND Pascal
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polars.pourpres.net : Ah, tu verrat, tu verrat…

Une drôle d’histoire, que celle à laquelle est confronté William Carvault. Agent immobilier dans le Berry après avoir renoncé à sa carrière de détective privé, voilà qu’il apprend la disparition du docteur Zircantec, lié à une maison de retraite. Il faut dire que la compagne de William, Heike, est policière. Mais comme les choses simples semblent rarement se présenter sur la route de notre brave héros, voilà que d’autres éléments troublants viennent complexifier l’affaire.

Après Choc Berry Blues et Connexions tragiques, voici le troisième opus de Luc Fori consacré à William Carvault. Un brave type, d’ailleurs. Plein de bonnes intentions, gentiment gaffeur, affublé d’une compagne capable de sacrés coups de sang et d’un beau-fils sévèrement ancré dans l’âge bête, amateurs de chanteurs classiques du rock et du folk, il a le don de se mettre dans des situations pas possibles tout en étant capable d’éclairs de lucidité. Le titre de l’ouvrage est en soi un avertissement : on est dans le cocasse, le décontracté, l’aimablement gaillard. Il y a en effet dans ce livre de l’humour à tous les étages, aussi bien dans les dialogues que les descriptions de personnages et les situations. C’est un régal de bonhommie que de le voir s’adresser à Suzanne, sa secrétaire qui aurait pu être si désirable si elle n’avait pas été aussi ingrate, ou à Thomas, son beau-fils, apte à tomber entre les griffes de caïds de la cité finalement pas aussi venimeux que ça. Enquêtant sur la disparition de ce toubib dont le nom sonne comme celui d’un médicament, William va connaître, en vrac, la joie de la baignade dans le lisier, tenter d’aider un copain ayant reçu une improbable contredanse au volant de sa deux-chevaux, essuyer des coups de feu, affronter le poison, etc. Une version bien berrichonne et burlesque des Douze Travaux d’Hercule, qui n’engendre vraiment pas la mélancolie, et qui a en plus le tact de préserver une intrigue policière de bon aloi qui, sans être mémorable, se tient très bien.

Luc Fori nous gratifie d’un opus très divertissant, nous rappelant que le polar peut également avoir une vocation distractive. Une agréable tranche de rigolade, histoire de rompre avec le régime des thrillers nerveux et des livres trop saignants voire présomptueux. Et des tranches comme ça, on en redemande.


SI LES PETITS COCHONS TE MANGENT PAS - Luc FORI SI LES PETITS COCHONS TE MANGENT PAS - Luc FORI
14,00 €




FORI Luc
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https://polars.pourpres.net : La Nuit des poupées de Guy TRISTAN

Langon sur Cher, un petit village non loin de Romorantin. Un entomologiste aux allures de SDF, Alexandre Farge, est obligé de faire une halte en raison d’une panne de sa deux-chevaux. Mais est-ce réellement le hasard qui a contraint cet inconnu à s’arrêter ici ? Un crime datant de vingt ans pourrait bien rouvrir ses plaies et libérer une vague de violence.

Ce roman de Guy Tristan est une délicieuse découverte. L’auteur communique son amour des mots grâce à de jolies phrases, belles et poétiques, travaillées et si agréables à lire. L’intrigue, également intéressante, oscille entre l’univers de Georges Simenon et celui de Claude Chabrol, avec cette faune si particulière de notables de province prêts à tout pour protéger un lourd secret collectif dont ils ne sont guère fiers et qu’ils souhaitent ne pas voir déterré. Et la venue de ce pauvre hère, captivé par l’étude des carabes, sera le détonateur venant mettre le feu à un explosif trop longtemps enfoui. Guy Tristan décrit avec intelligence ses personnages, leurs attitudes, leurs zones d’ombre, et entretient habilement le suspense jusqu’aux dernières pages, avec de nombreuses références à l’adaptation cinématographique de La Nuit du chasseur de David Grubb émaillant le récit. Comme l’indique le titre, il y sera question de poupées (dont le ventre de l’une d’elles viendra offrir l’identité du tueur), mais aussi de cartes à jouer, avec des as laissés sur les lieux des crimes. Docteur, notaire, vedette locale de football, femme facile, etc. : tous les protagonistes seront, à un moment ou un autre, suspectés, avec la résolution finale, certes classique mais efficace. Tout au plus pourra-t-on reprocher à Guy Tristan cette propension à user de jolis termes qui nuisent, de temps en temps, à la crédibilité de certains dialogues, puisque tous les personnages en viennent à adopter la même élocution si littéraire.

Un ouvrage d’une très belle tenue, et qui, à défaut de révolutionner le genre, procure un savoureux moment de lecture.


LA NUIT DES POUPÉES - Guy TRISTAN LA NUIT DES POUPÉES - Guy TRISTAN
14,00 €




TRISTAN Guy
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La chronique de Maud / « Les Lectures de Maud »

Mon avis : J’ai été ravie de retrouver William dans une nouvelle enquête. Toujours dans le Berry. Nous pouvons penser que cet ancien détective, devenu agent immobilier y coule des jours tranquilles, détrompez-vous !!! De nouveau il rempile pour de nouvelles aventures !

Un chef d’établissement pour personnes âgées réputé est assassiné. Toutes les pistes sont possibles, sa femme, la famille de patients… En parallèle un de ses amis veut vendre la maison de son père, placée au milieu d’une porcherie, attention au vent qui tourne.

Un personnage à la fois attachant dans son ensemble, que ce soit dans son rôle professionnel ou dans sa vie privée. En aucun cas, ce n’est une vie paisible. Depuis plusieurs opus, nous voyons sa vie personnelle évoluer avec ses hauts et ses bas. Parfois, il est un peu pataud, maladroit mais toujours avec une volonté de bien faire et de sortir ses amis de situations parfois inexplicables.

Une enquête rondement bien menée au final inattendu et pour le coup, souhaitons-nous vraiment que les coupables soient arrêtés ?

Un sujet qui divise est très abordé dans ce livre, je vous laisse le découvrir par vous-même.

Encore une fois, l’auteur a su me conquérir, un langage particulier, un style très reconnaissable mêlant humour et sarcasmes, mais toujours aussi attrayant. On ne s’en lasse pas. J’avais beaucoup apprécié les deux premiers et celui-ci les rejoint. Il ne m’en reste plus qu’un sous le coude, après Monsieur l’Auteur il va falloir en écrire d’autres !!!! Un très bon polar en cette fin estivale qui saura vous emporter !!!

Résumé : « Dans le cochon, tout est bon ! » Pas sûr se dit William Carvault en sortant de sa voiture et en respirant le moins possible pour échapper aux remugles fangeux de l’élevage industriel de son ami Robert… Drôle d’histoire en plus : un mort qui fait des excès de vitesse, une fille à moitié braque qui manque de vous écraser, l’élevage de porcs n’est vraiment pas un lieu de villégiature…sauf pour les deux sujets de sa Majesté qui ont décidé d’y poser leurs valises… Ils sont fous ces anglais, mais William n’en a cure : quand on est agent immobilier, on ne s’arrête pas à ce genre de détail !
Tombé par hasard au milieu d’une intrigue complexe mettant la police en échec, William va démêler une incroyable vérité.

A découvrir également du même auteur :

Choc Berry Blues

Connexions Tragiques


SI LES PETITS COCHONS TE MANGENT PAS - Luc FORI SI LES PETITS COCHONS TE MANGENT PAS - Luc FORI
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FORI Luc
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Le Furet égaré dans polars.pourpres.net/polar

Une mère de famille retrouvée morte dans le XVIe arrondissement à Paris en plein mois de janvier. Le capitaine Brunie et son jeune adjoint Marivaux recherchent son mari, Arnaud. L'homme, repéré en Isère, fuit la gendarmerie et tombe dans un lac. Affaire close ? Mais que contient cette étrange mallette retrouvée dans l'eau ? Qui est cet homme qui, bien plus tard, échoue aux portes d'un hangar, la mémoire éteinte... Et pourquoi cet acharnement à se rendre à Limoges, avec 7 en poche, à la recherche de son passé ? D'est en ouest, Brunie va parcourir les routes afin de répondre à ces questions, tandis qu'un mystérieux tueur agit dans l'ombre, coupant toutes les pistes possibles. Un seul but : stopper ce « furet baladeur » qui porte en lui la réponse à toutes ces questions. Un road movie haletant sur deux jours, une course en avant où l'enjeu est la vie même des participants...

 


LE FURET EGARÉ - Denis JULIN LE FURET EGARÉ - Denis JULIN
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JULIN Denis
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L'Envers de la Charité : Pascal GRAND sur RCF 69

 

 


L'ENVERS DE LA CHARITÉ - Pascal GRAND L'ENVERS DE LA CHARITÉ - Pascal GRAND
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GRAND Pascal
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L'écho Corrèze : Guillaume DEMICHEL en dédicace

l'écho de Corrèze


LE PREMIER RÔLE - Guillaume DEMICHEL LE PREMIER RÔLE - Guillaume DEMICHEL
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DEMICHEL Guillaume
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Les lectures de Maud : Le Premier rôle

Guillaume Demichel, avec ce premier roman, nous livre une intrigue brillante et savamment orchestrée.
John, un tueur en série, joue à un jeu du chat et de la souris avec le lieutenant Mills de la brigade criminelle. Par le biais de lettres qui lui sont adressées directement, John annonce ses futurs meurtres qui reprennent des scènes de crimes cinématographiques mythiques.
Aidés par Marion Lombardi, psycho-criminologue, le lieutenant Mills et les autres policiers de la brigade criminelle auront fort à faire pour déjouer les plans de ce serial killer et l’empêcher de finaliser son œuvre.

Dense et pourtant terriblement addictif, Le Premier Rôle est un véritable page turner qui entraîne le lecteur dans une enquête foisonnante et palpitante où les nerfs des protagonistes et du lecteur seront mis à rude épreuve.

Le Premier Rôle est un premier roman original de par ses messages codifiés et ses scènes de meurtres inspirés de films cultes. Cinéphile également, je me suis prise au jeu de deviner quel serait le film dont était inspiré le crime, ce qui m’a plongé doublement dans le récit.

Les trois personnages principaux : John, Laurent et Marion sont très bien développés et sont tous admirables dans leur domaine, même John dont l’intelligence et la créativité forcent l’admiration de ce personnage déshumanisé.

Une excellente évasion livresque pour ma part, qui aurait pu être un coup de cœur si certaines motivations avaient pu être développées un peu plus.
Cependant, Le Premier Rôle demeure impressionnant pour un premier roman tant par sa maîtrise que pour sa plume fluide et son intrigue efficace.

Un roman à découvrir sans tarder :-)

 


LE PREMIER RÔLE - Guillaume DEMICHEL LE PREMIER RÔLE - Guillaume DEMICHEL
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DEMICHEL Guillaume
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Polars pourpres.net L'Envers de la charité

Juin 1786, à Lyon. Antoine Léonard Toussaint est un chirurgien qui a gagné ses lettres de noblesse en devenant le promoteur de la « chirurgie judiciaire », ce qui s’appellera bien plus tard la « médecine légale ». Invité à donner une série de cours au collège de chirurgie, il est rapidement invité à aider les autorités locales afin de mener à bien une enquête : le recteur Coudurier vient d’être assassiné. En charge de l’apothicairerie de la Charité, le grand hôpital de la ville, il n’apprend que plus tard qu’un premier recteur avait déjà été tué.

Après De sucre et de sang, Pascal Grand poursuit sa série consacrée à Toussaint, son personnage emblématique. On y retrouve la plume de l’écrivain, si riche et belle qui rend un hommage appuyé aux lieux, à l’époque et aux mœurs lyonnaises de cette fin du dix-huitième siècle. On prend ainsi un immense plaisir à se balader dans Lyon, avec l’auteur en tant que guide, sans jamais que cette balade ne se montre bavarde ou stérile. Indéniablement, Pascal Grand s’est beaucoup documenté, et cela se ressent sans mal au gré des pages. C’est ainsi toute une société qui apparaît sous nos yeux avides, avec un accent particulier déposé sur les métiers d’antan – disparus depuis – ainsi que sur le vocabulaire, propre à la fois à la période ainsi qu’à la cité. Toussaint, accompagné de sa fidèle épouse Hortense, vont être confrontés à un bien étrange complot où s’entremêlent jeux de pouvoir, étranges achats de terres, et une bien mystérieuse cargaison ayant disparu du bateau Marie-Angèle, faisant naître les racines de l’intrigue un siècle auparavant, au Nouveau Monde. Il y aura du sang, des viols, des enlèvements et des chantages (mais jamais de surenchère dans les violences, nous sommes dans un roman à suspense de bonne tenue), parce que l'épicentre de tous ces crimes est à la mesure des moyens mis en œuvre. A cet égard, on ne pourra que chaleureusement remercier Pascal Grand de nous gratifier d’une telle originalité : là où l’on pouvait craindre une énième histoire, déjà lue ou déjà vue tant et tant de fois en littérature ou au cinéma, il a su imaginer un récit particulièrement atypique, jouant sur une idée particulièrement surprenante et incroyablement crédible, où s’illustre, une fois de plus, l’intelligence et le savoir de l’auteur. C’est aussi l’occasion de découvrir, sous un angle nouveau, l’Hôpital de la Charité de Lyon, peuplé de filles et femmes prostituées, et où la religiosité officielle de l’édifice ne contrarie que peu sombres attitudes, comportements dictatoriaux et péchés de chair.

Un très bon polar historique, savant, nerveux et diablement bien mené, propre à tailler des croupières à ses concurrents américains et anglo-saxons. Une excellente découverte.


L'ENVERS DE LA CHARITÉ - Pascal GRAND L'ENVERS DE LA CHARITÉ - Pascal GRAND
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GRAND Pascal
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Blog France 3 : Denis JULIN, Prix du Lions Club

Blog France 3


LA LEZARDE DU HIBOU - DENIS JULIN LA LEZARDE DU HIBOU - DENIS JULIN
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JULIN Denis
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http://www.yozone.fr/ L'Envers de la Charité

Son livre « Traité de chirurgie judiciaire à l’usage des chirurgiens jurés » a connu un beau succès et en ce début 1786, Antoine Léonard Toussaint est invité à Lyon pour donner des cours sur cette science nouvelle. Son épouse Hortense est ravie de cette opportunité, car elle retrouvera son cousin, abbé de son état.
Sur place, la moindre victime est l’occasion de montrer aux étudiants son art. Le meurtre du recteur Coudurier en charge de l’apothicairerie de l’hôpital de la Charité six mois après son devancier fait grand bruit et, comme l’affaire est sensible, le magistrat de la ville confie les pleins pouvoirs à Toussaint pour la résoudre.
Dans un rôle de policier, alors qu’il est chirurgien juré, il est secondé par le commissaire Bernardin qui n’est pas d’une grande aide.

Après « De sucre et de sang » qui se déroulait à Orléans et dans lequel Antoine a rencontré Hortense, sa future épouse, et rédigeait son ouvrage à l’attention des chirurgiens jurés, Pascal Grand nous immerge à nouveau dans le passé, mais cette fois-ci dans la ville de Lyon en 1786. « L’envers de la charité » est dans la droite ligne du roman précédent et constitue la suite logique du parcours d’Antoine Léonard Toussaint.
La fierté de ce dernier l’empêche de refuser l’offre faite et le voilà investi des pleins pouvoirs dans une ville qu’il ne connaît pas et dans un rôle qui n’est pas le sien en temps normal. Et son aide ressemble plus à un lourdaud qu’à un agent des forces de l’ordre, mais à l’époque c’était bien différent d’aujourd’hui. Et ce n’est pas ce qui fait vivre, Bernardin, mais la boutique qu’il tient toujours. De même, la charge de recteur au sein de la Charité n’est pas une chose qui rapporte, mais permet d’acheter un titre et de s’élever dans la société.
Le fonctionnement de l’hôpital et de la société d’alors s’avère digne d’intérêt et source d’enrichissement personnel. À force détails et recherches, Pascal Grand donne vie à l’ensemble et du corps au théâtre des opérations. Le lecteur ne peut qu’être séduit par le dépaysement, car les méthodes diffèrent complètement et Antoine sillonne la majorité du temps la ville à pied, sans se rendre compte des risques encourus. La vie était alors dangereuse et ce facteur était intégré comme normal, partie intégrante du quotidien. Hortense va elle-même le prouver en s’attaquant à des malandrins.
Les personnages évoluent dans des eaux troubles, d’autant que beaucoup préfèrent les bénéfices à la charité, usant de leur position pour s’enrichir. La raison des meurtres des recteurs, puis d’autres personnes, n’est-elle pas justement à chercher au sein de l’hôpital ? Toussaint a-t-il vraiment les coudées franches ? Les puissants n’aiment pas être dérangés dans leurs affaires. L’enquête n’est pas aisée, les rouages sont complexes et suivre le déroulement tient quasi de la gageure, car les enjeux sont tels qu’ils attirent toutes les convoitises.
« L’envers de la charité » s’avère touffu, riche en péripéties dressant un tableau d’ensemble dont certains aspects restent dans l’ombre. En tout cas, le lecteur est ferré, lui aussi désireux de connaître le fin mot de l’histoire. Toussaint se débat comme un beau diable, oubliant souvent qu’il est un simple mortel doué d’une logique qui ne le sauvera pas toujours d’ennemis retors et violents. Son enquête lui permet de mettre en évidence les potentialités des déductions opérées à partir de scènes de crimes et d’autopsies de cadavres. La médecine légale connaît ses premiers balbutiements et Toussaint en est un beau champion.

« L’envers de la charité » se lit très bien, l’incursion dans le Lyon de 1786 est aussi agréable qu’enrichissante. Pascal Grand parvient très bien à retranscrire l’atmosphère de l’époque. Antoine Léonard Toussaint et sa charmante épouse Hortense sont d’agréable compagnie, il est facile de s’y attacher, car les deux font montre de courage et obéissent à de beaux idéaux. L’hôpital de la Charité s’apparente à une fourmilière au fonctionnement complexe qui ne cessera d’intriguer les lecteurs.
Cette seconde aventure de Toussaint recèle les mêmes qualités que la première et pas étonnant qu’une fois achevée, l’espoir de le retrouver dans le futur prédomine.
Du polar historique qui remplit parfaitement son objectif de distraire tout en instruisant sur une page du passé.



L'ENVERS DE LA CHARITÉ - Pascal GRAND L'ENVERS DE LA CHARITÉ - Pascal GRAND
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GRAND Pascal
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Dans Polars.pourpres.net Le Premier rôle : Une réussite totale, qui donnerait matière à un téléfilm de grande qualité.

Dans une grande ville anonyme de France, on retrouve un cadavre, mort de ses brûlures. Auparavant, le lieutenant Laurent Mils avait reçu une lettre anonyme émanant d’un dénommé « John » lui annonçant un crime terrible. Double choc : la victime était un policier, et une autre proie est découverte chez elle, le crâne défoncé. La piste du tueur en série est désormais avérée. Un psychopathe qui semble s’inspirer de méfaits extraits de films célèbres.

Ce premier ouvrage de Guillaume Demichel n’inspire que de l’attraction dès le début : style clair et intelligent, personnages bien définis, suspense maîtrisé, et décor planté subtilement. Lentement, émerge la silhouette angoissante d’un serial killer reproduisant des meurtres tirés du cinéma. On découvre des protagonistes intéressants, notamment le policier Laurent Mils et la psychocriminologue (ne l’appelez surtout pas « profileuse », elle a horreur de ça !) Marion Lombardi. Ce duo de limiers ainsi que les autres flics sont tous dépeints avec beaucoup de naturel et de crédibilité, Guillaume Demichel allant marcher sur d’autres sillons beaucoup trop empruntés que ceux mettant en scène des individus torturés, au lourd passé et en quête de rédemption. Dès lors, un habile jeu du chat et de la souris s’instaure entre la cellule d’enquête et ce machiavélique tueur qui semble avoir toujours plusieurs coups victorieux joués d’avance. Il laissera dans son sillage quelques lettres à déchiffrer, mais surtout des crimes imitant quelques-uns des plus illustres du septième art. Et ce n’est qu’au terme des quelque quatre cents pages de ce livre, sans le moindre temps mort, et se concluant sur un très inattendu et ingénieux rebondissement, que l’on connaîtra l’identité de cet immonde aliéné, à peu près aussi imbu de sa personne que diabolique, dans un clap de fin retentissant.

Voilà un premier ouvrage plus que maîtrisé : fin, original, plausible, portant sur le plateau des personnages que l’auteur n’aura pas cherché, de manière stérile ou artificielle, à handicaper des poncifs du genre ; nettement de quoi venir concurrencer un roman partant du même postulat, le Psycho de Richard Montanari. Une réussite totale, qui donnerait matière à un téléfilm de grande qualité.


LE PREMIER RÔLE - Guillaume DEMICHEL LE PREMIER RÔLE - Guillaume DEMICHEL
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DEMICHEL Guillaume
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Denis JULIN, lauréat du Lions Club pour la Lézarde du Hibou

prix Lions club 2019


LA LEZARDE DU HIBOU - DENIS JULIN LA LEZARDE DU HIBOU - DENIS JULIN
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JULIN Denis
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L'Indépendant : Un tableau saisissant de la médecine

L'Indépendant mars 2019


L'ENVERS DE LA CHARITÉ - Pascal GRAND L'ENVERS DE LA CHARITÉ - Pascal GRAND
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GRAND Pascal
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La Dépèche : Dédicace de Guillaume Demichel

Office tourisme Brive


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DEMICHEL Guillaume
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La Montagne : Un scénario mortel.

La Montagne Brive 20190222


LE PREMIER RÔLE - Guillaume DEMICHEL LE PREMIER RÔLE - Guillaume DEMICHEL
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DEMICHEL Guillaume
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La série In vino veritas au Salon du vin de Souesmes

Salon du vin


COUP DE ROUGE EN TOURAINE - Robert REUMONT COUP DE ROUGE EN TOURAINE - Robert REUMONT
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REUMONT Robert
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Mes évasions Livresques.blogspot.com : Un roman à découvrir sans tarder : Le Premier rôle

Guillaume Demichel, avec ce premier roman, nous livre une intrigue brillante et savamment orchestrée.

John, un tueur en série, joue à un jeu du chat et de la souris avec le lieutenant Mills de la brigade criminelle. Par le biais de lettres qui lui sont adressées directement, John annonce ses futurs meurtres qui reprennent des scènes de crimes cinématographiques mythiques.

Aidés par Marion Lombardi, psycho-criminologue, le lieutenant Mills et les autres policiers de la brigade criminelle auront fort à faire pour déjouer les plans de ce serial killer et l'empêcher de finaliser son œuvre.

Dense et pourtant terriblement addictif, Le Premier Rôle est un véritable page turner qui entraîne le lecteur dans une enquête foisonnante et palpitante où les nerfs des protagonistes et du lecteur seront mis à rude épreuve.

Le Premier Rôle est un premier roman original de par ses messages codifiés et ses scènes de meurtres inspirés de films cultes. Cinéphile également, je me suis prise au jeu de deviner quel serait le film dont était inspiré le crime, ce qui m'a plongé doublement dans le récit.

Les trois personnages principaux : John, Laurent et Marion sont très bien développés et sont tous admirables dans leur domaine, même John dont l'intelligence et la créativité forcent l'admiration de ce personnage déshumanisé.

Une excellente évasion livresque pour ma part, qui aurait pu être un coup de cœur si certaines motivations avaient pu être développées un peu plus.

Cependant, Le Premier Rôle demeure impressionnant pour un premier roman tant par sa maîtrise que pour sa plume fluide et son intrigue efficace.

Un roman à découvrir sans tarder.


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